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LES MEDECINS
TRAVAILLANT AVEC LE DR GUESNIER
Les Chirurgiens Cardiaques
Le Docteur Julia POULY
Le docteur Claude VAISLIC
ils participent aux interventions du Dr GUESNIER ainsi qu'à la continuité des soins en chirurgie cardiaque.
La continuité des soins est par ailleurs garantie par une astreinte 24h/24 à laquelle participent les autres chirurgiens cardiaques de l'établissement
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Les médecins anesthésistes
Il s'agit de 6 praticiens spécialisés en anesthésie de chirurgie cardiaque
Les médecins cardiologues réanimateurs
Au nombre de 7 Ils prennent en charge les patients à la sortie du bloc opératoire en réanimation, jusqu'à leur sortie en hospitalisation conventionnelle
Les Médecins Perfusionnistes
Il s'agit de 3 médecins hautement spécialisés dans l'utilisation du cœur artificiel
Les cardiologues Médicaux
Ils prennent en charge les problèmes médicaux liés a la maladie du patient nécessitant l'opération ainsi que la gestion des médicaments et la réalisation des explorations cardiaques nécessaires à votre surveillance
Les Cardiologues et Radiologues Interventionnels
Ils assurent le diagnostic ainsi que le traitement de certaines maladies du cœur par des techniques non chirurgicales 
La Chirurgie Cardiaque dans notre établissement
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Il s'agit d'une spécialité nécessitant l'intervention de nombreux médecins pour une prise en charge sécurisée et adaptée à chaque patient.
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La très grande majorité de ces praticiens exercent à plein temps dans l'établissement et sont spécialisés en cardiologie médico-chirurgicale.
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Les différents praticiens que vous serez amenés à rencontrer durant votre séjour sont ci présentés dessous

EN PRATIQUE

Un peu d'histoire.......
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Pour les chirurgiens des armées napoléoniennes, opérer le cœur ou même le voir battre dans la poitrine d'un homme vivant relevait de la pure fiction. Un tel organe semblait incontrôlable et sa manipulation, même par les mains les plus expertes, était impensable. De grands noms, parmi lesquels ceux des chirurgiens Dominique Larrey ou Guillaume Dupuytren avaient, dans quelques cas désespérés, tenté l'impossible, mais sans succès : en 1810, Larrey n'avait pu sauver un blessé atteint d'une plaie au cœur et, en 1820, Dupuytren n'avait pu davantage sauver le duc de Berry, assassiné d'un coup de couteau sur les marches de l'Opéra (voir la figure 1). Aussi Théodore Billroth, chirurgien de Vienne, déclarait-il sans ambages : « Le chirurgien qui tenterait de suturer une blessure du cœur perdrait le respect de ses collègues. » L'écho était le même en Angleterre où, au printemps 1896, Sir Stephen Paget affirmait : « La chirurgie du cœur a probablement atteint les limites imposées par la nature à toute chirurgie. Il n'est pas de méthode ou de découverte nouvelle qui puisse compenser les troubles inhérents à une blessure du cœur. » Tous les ténors de la chirurgie européenne semblaient en parfait accord sur ce point. Le cœur avait-il donc pour destin de rester inaccessible au bistouri ?

Toute l'initiative expérimentale est dans l'idée. Claude Bernard

Le 8 septembre 1896, Wilhem Justus, un jeune homme de 22 ans, jardinier de son état, était découvert gisant dans une rue de Francfort. Sorti ivre d'un café aux alentours de minuit, il avait été blessé au cours d'une rixe par un couteau de cuisine qui avait transpercé sa poitrine gauche. Comme il respirait encore, les policiers qui l'avaient découvert le transportèrent à l'hôpital. Le médecin de garde constata une plaie située entre la quatrième et la cinquième côte et porta un pronostic fatal. Justus, tout juste libéré de l'armée allemande, était donc condamné. On l'alita, présumant qu'au petit matin il serait mort. Ce ne fut pas le cas.

Le docteur Ludwig Rehn, chef du service de chirurgie à l'hôpital municipal, avisé de la situation et surpris, vint visiter le patient 24 heures plus tard, le 9 septembre. Il était bien vivant ! Son teint pâle ne laissait aucun doute quant à l'abondante quantité de sang qu'il avait dû perdre (l'époque ne connaissait pas encore les techniques de transfusion et de réanimation). Encouragé par la robustesse du jeune homme, Rehn décida de tenter quelque chose. Il aborda le thorax gauche et ouvrit le péricarde (la membrane qui enveloppe le cœur). Dès qu'il l'incisa, une importante quantité de sang s'écoula. Rehn vit alors palpiter la face antérieure du ventricule droit et découvrit une plaie du cœur de 2,5 centimètres laissant sourdre pulsatilement le sang du jeune blessé. Il prit le muscle dans sa main et, de l'autre, sutura la plaie avec un fil de soie. L'hémorragie cessa. Le chirurgien referma la thoracotomie sans aucun incident. En ce 9 septembre 1896, pour la première fois, et d'une manière très simple, un être humain avait maîtrisé l'organe mythique. Quelques jours après cette intervention historique, l'opérateur apprit que son patient avait été, peu de temps auparavant, réformé de l'armée allemande pour… troubles cardiaques !

Cet exploit eut un grand retentissement dans toute l'Europe. Rehn fit son rapport à la Société médicale de Francfort puis, l'année suivante, au Congrès international de chirurgie à Berlin, accompagné de Justus. Devant un parterre de chirurgiens parmi les plus éminents de tout le continent, ce dernier exposa sa cicatrice. Un des collègues de Rehn, le docteur Sherman, résuma alors l'exploit en ces termes : « La route du cœur n'a que deux ou trois centimètres et suit une ligne droite, mais il a fallu plus de 2 400 ans à la chirurgie pour la parcourir. »

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